"La France fait malheureusement partie des dix Etats membres qui ont mis des restrictions à la libre circulation des travailleurs roumains et bulgares. Si mes informations sont bonnes, c'est même la France qui a demandé que des mesures soient mise en œuvre au moment de l'arrivée des huit premiers pays de l'ex Europe de l'Est.
Il faut dire que le gouvernement français de l'époque, guère différent de celui qui est actuellement au pouvoir, se méfiait particulièrement des ressortissants de ces deux Etats membres et a prévu dès l'époque un véritable arsenal juridique pour refouler les ressortissants de ces deux pays.
Car pour les autorités françaises, derrière les Roumains et les Bulgares, il y a les Roms. Vous nous l'avez dit monsieur le Commissaire, pourquoi est-ce que les hommes (et les femmes bien sûr), sont moins biens traités que les capitaux et les marchandises.