Le semestre européen n'est rien d'autre qu'une des traduction du Traité budgétaire en droit européen. Qu'il en reconnaisse les conséquences en termes de chômage et de précarité, est donc la moindre des choses mais il n’en tire aucune leçon et suggère même au contraire de continuer dans la même voie.
Symptomatique de cette hypocrisie, un paragraphe reconnait que les Etats membres, dont les budgets sont amputés par l’austérité, ne sont pas en mesure de protéger et de promouvoir les secteurs pourtant primordiaux de l’éducation, de la recherche et de l’innovation mais la majorité des parlementaires européens ont refusé d'entirer les conséquences en les excluant du calcul des déficits publics.
Idem en matière de dumping social que l'on veut bien reconnaître à condition d'en exclure la lutte contre le dumping salarial,